« Tu vas nous quitter...je le sais. Je le sais depuis toujours. T'es pas vraiment comme nous. T'es avec les vestes en cuir...tu les regardes avec des yeux qui scintilles et tu t'entraines à courir comme eux. C'est okay...je comprendrais que tu partes. Grace ne restes pas pour moi. »
Il semble un peu mal à l'aise, il passe une main dans ses cheveux lorsqu'il est nerveux. Je le regardes quelques instant, puis attrapes son bras et le ramène à moi pour le serrer contre mon coeur. Je passe une main au dessus de sa tête et frotte ses cheveux comme lorsqu'on étais gamins. Dans les autres familles ''normal'', on aurait céder à une scène pleine d’émotion et de douceur, mais ce n'était juste pas ça entre Saule et moi. Certes Saule est tendre et sensible et moi je suis juste une bombe à retardement. C'est pour cela que je n'ai jamais eu ma place parmi les fraternel. Trop gentil, trop doux, et trop empathique, ce n'étais absolument pas moi. C'était le jour de la cérémonie du choix, nous venions de passer le test qui m'avait révélé être audacieuse. J'avais honte d'être euphorique à l'idée de les rejoindre, mais une partie de moi regretterais toujours ma famille. La faction avant les liens du sang...
Lors de la cérémonie, je m'assois à côté de mon jumeau qui se tortille les doigts nerveusement. Il ne m'a dit qu'elle faction il allait choisir, mais je n'avais aucun doute. Il allait choisir notre faction d'origine et rester avec maman. Je ne fais pas trop attention à ce qu'il se passe autour de moi, des parents pleure, des gens applaudissent mais je suis dans les nuages. « Saule Greene » Je sors de ma transe par mon frère qui se lève et se dirige vers l'estrade. C'est finit, nous allons nous quitter. Il choisit les fraternels, ma mère pousse un soupir de soulagement en voyant son fils revenir vers nous. Sa tête se tourne vers moi, elle me regarde presque implorante. C'est à mon tour, je le sais. « Grace Greene. »
Je me lève et titube un peu jusqu'à la scene. J’aperçois Saule et je lui souris discrètement. On me tend un couteau, je m'entrave la main et laisse couler le sang. J'hésite très brièvement.
« Audacieux ! » Des cris de joies s'élève vers le vestes en cuir et on entend une femme pleurer. Je ne me retourne pas vers elle. La faction avant les liens du sang.

Des cris nous courrons à toute vitesse sans nous retourner. Je quitte enfin ma vie simple et pathétique. Jhurle de pleins cœur et grimpe sur la gare. Je me lache, je cours, je cris, je vole. Je me sens vivante...