WayneTech
88:88
Vanity:
Who is the Ray?
Who is the Ray?
by Alexandra Brackett — May 23, 2015
Lorsque l’on m’annonça que je devais me rendre à Vanity, dans l’Oregon, pour couvrir les événements locaux je fus profondément étonnée qu’on confia la rubrique sport à une ignare comme moi. Il faut dire qu’avant d’y mettre les pieds, je n’avais jamais
entendu le nom de cette métropole de 300 000 habitants que pour désigner son équipe de hockey, les Premium Eels. Trois fois victorieuse aux championnats nationaux puis-je même lire sur l’un des dépliants brandis
par l’agence de tourisme locale.
Mais la raison de ma venue dans cette ville aux allures de petite Portland ne tenait pas à une rencontre sportive comme je l’appris bien assez tôt. Je sentais, dans le pas traînants des passants, dans l’agitation des badauds devant les kiosques, dans la sérénité décomplexée des enfants en route pour l’école, un espoir singulier qui m’était curieusement familier. Mais ce n’est qu'en rencontrant l’un de mes confrères de l’antenne locale que je mis le doigt sur la nature de cette frénésie. Il s’agissait là de la naissance d’un nouveau justicier. « The Ray » était la promesse d’un lendemain radieux.
Interloquée, je pris alors conscience d’un aspect de Vanity la subversive que j’avais, en parfaite touriste, parfaitement occulté. Accablés par un fort taux de criminalité, certainement pas étranger au trafic d’arme vers les pays d’Asie de l’est dont le port industriel de la ville est l’une des nouvelles plaques tournantes, les habitants avaient depuis plus de dix ans appris à vivre dans la terreur. Une ère qui a hier pris fin avec l’arrestation des membres du groupe nationaliste extrémiste Sons of Liberty alors qu’ils s’apprêtaient à ouvrir le feu au cours du meeting municipal.
« Tout s’est passé très vite » raconte une jeune femme présente dans l’assistance. « Il y a eu comme une très forte lumière aveuglante, j’ai fermé les yeux, et quand je les ai ré-ouverts, il se tenait là, face au canon pointé vers le maire. » Un autre témoin particulièrement enthousiaste raconte : « C’était incroyable ! Il lui attrapé l’arme et boum ! Et puis, une seconde après, il en attrapait un autre et paf ! Et puis là, un type s’est mise à pointer une vieille dame et tout d’un coup, bim KO ! »
Depuis lors, les réseaux sociaux sont saturés de témoignages similaires portant sur les mêmes éléments : une lumière trop intense pour être regardée et des hommes de mains mis-à-terre en un instant. Le miracle portant le nom de The Ray est devenu en quelques heures le sujet le plus abordé de la ville depuis la fameuse victoire des Premium Eels sur les Evil Monkeys en 1987. Si les habitants de Vanity célèbrent leur première victoire, il y a fort à parier que la lutte de ce nouveau justicier contre le banditisme ne fait que commencer. Et cette fois, chers lecteurs, je vous promets de garder l'oeil ouvert sur cette ville qui a d'ores et déjà gagné sa place dans mon coeur de gothamienne.
Mais la raison de ma venue dans cette ville aux allures de petite Portland ne tenait pas à une rencontre sportive comme je l’appris bien assez tôt. Je sentais, dans le pas traînants des passants, dans l’agitation des badauds devant les kiosques, dans la sérénité décomplexée des enfants en route pour l’école, un espoir singulier qui m’était curieusement familier. Mais ce n’est qu'en rencontrant l’un de mes confrères de l’antenne locale que je mis le doigt sur la nature de cette frénésie. Il s’agissait là de la naissance d’un nouveau justicier. « The Ray » était la promesse d’un lendemain radieux.
Interloquée, je pris alors conscience d’un aspect de Vanity la subversive que j’avais, en parfaite touriste, parfaitement occulté. Accablés par un fort taux de criminalité, certainement pas étranger au trafic d’arme vers les pays d’Asie de l’est dont le port industriel de la ville est l’une des nouvelles plaques tournantes, les habitants avaient depuis plus de dix ans appris à vivre dans la terreur. Une ère qui a hier pris fin avec l’arrestation des membres du groupe nationaliste extrémiste Sons of Liberty alors qu’ils s’apprêtaient à ouvrir le feu au cours du meeting municipal.
« Tout s’est passé très vite » raconte une jeune femme présente dans l’assistance. « Il y a eu comme une très forte lumière aveuglante, j’ai fermé les yeux, et quand je les ai ré-ouverts, il se tenait là, face au canon pointé vers le maire. » Un autre témoin particulièrement enthousiaste raconte : « C’était incroyable ! Il lui attrapé l’arme et boum ! Et puis, une seconde après, il en attrapait un autre et paf ! Et puis là, un type s’est mise à pointer une vieille dame et tout d’un coup, bim KO ! »
Depuis lors, les réseaux sociaux sont saturés de témoignages similaires portant sur les mêmes éléments : une lumière trop intense pour être regardée et des hommes de mains mis-à-terre en un instant. Le miracle portant le nom de The Ray est devenu en quelques heures le sujet le plus abordé de la ville depuis la fameuse victoire des Premium Eels sur les Evil Monkeys en 1987. Si les habitants de Vanity célèbrent leur première victoire, il y a fort à parier que la lutte de ce nouveau justicier contre le banditisme ne fait que commencer. Et cette fois, chers lecteurs, je vous promets de garder l'oeil ouvert sur cette ville qui a d'ores et déjà gagné sa place dans mon coeur de gothamienne.
Related content
The Ray's public refusal to register
February 7, 2017
February 7, 2017
Aztek: Vanity's new
super-hero protector
June 8, 2017
super-hero protector
June 8, 2017
Corrupt officier Boleea arrested thanks to the Ray and Aztek
August 28, 2017
August 28, 2017